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Portrait de skipper – Arnaud Machado

    Quel est ton métier? 

    En passe de devenir skipper professionnel !

    – Où as tu grandi ? (plan d’eau, club, section voile…)

    J’ai grandi au bord du Lac Léman, à Thonon-les-bains. Je suis licencié depuis tout jeune à Base Nautique de Sciez.

    – Sur quels supports as tu fais tes armes en voile? (quelques résultats aussi) 

    J’ai commencé la voile en dériveur, en Equipe, 420 et navigué en 49er. Je suis vite passé sur des dériveurs lestés comme le jod24 et le Surprise ! J’ai aussi eu l’opportunité de naviguer en Libéra, Flying Phantom, ou encore moth à foil.

    J’ai rapidement été attiré par la course au large. En 2015, j’ai terminé 12è à ma première mini transat. En parallèle de ces expériences en mer, j’ai bien sûr continué de participer aux grands rendez-vous lémaniques et remporté notamment le Bol d’Or, Genève-Rolle-Genève ou bien la translémanique en solitaire en Surprise.

    – 3 conseils pour progresser en voile? (tes « secrets » basés sur ta propre expérience)

    Il faut selon moi se faire son expérience nautique sur le plus de supports possible, passer du temps sur l’eau (et être très observateur à chaque fois), et enfin, bien préparer son bateau et sa navigation en amont des courses !

    – Comment faire de son loisir et de passion son métier?

    S’il faut des résultats sur les courses, notamment pour pouvoir mobiliser des sponsors, c’est la détermination et le dépassement de soi qui font bouger les choses. J’ai récemment tout quitté pour vivre de ma passion en m’installant en bretagne.

    – Tes futurs projets en voile?

    Je veux continuer d’apprendre et participer à toutes les courses du circuit Figaro Bénéteau 3. Mes objectifs proches sont la Solitaire du Figaro et la transat en double. En attendant ces échéances, je continue à naviguer un maximum sur des convoyages, des entraînements etc. tout en finissant la rénovation de ma maison… Ce we du 11-12 juin, je participe aussi à la mini fastnet, une course de 600 mille nautiques. Je serai à bord du bateau du prototype numéro 621 avec Mael Cochet (course à suivre sur les réseaux sociaux « Du léman à l’océan »).

    La recherche de partenaire et le montage des projets prend aussi beaucoup de temps pour les projets de course au large !